Magnitude , m :
Au 2èmesiècle avant J.C., l'astronome grec Hipparque divisa les étoiles (visible à l'oeil nu) en 6 catégories d' intensité , qu'il nomma magnitudes. Il attribua aux étoiles les plus brillantes la 1ère magnitude, et les moins brillantes la 6ème magnitudes.
Maintenant grâce aux télescope, des objets célestes se voient couramment attribuer des magnitudes au-delà de 20. Et à l'autre bout pour pouvoir tenir compte d'objets plus intense que les étoiles (Lune, Soleil), on a eu recours à des magnitudes négatives : msoleil = -26.9
Dans l'échelle d'Hipparque, mSirius = 1 ( Sirius = étoile la plus brillante du ciel vu de la Terre )
L'échelle d'Hipparque ne faisait pas de distinction entre les étoiles les plus brillantes du ciel. Avec l'échelle moderne, la magnitude apparente de Sirius est négatives : -1.46 .
Or, pour des éclats croissant en progression géométrique, les impressions visuelles croissent en progresseion arithmétique : la variation de sensation correspondant à une variation d'éclat (de) est proportionnelle à (de/e) (loi physiologique de Fechner). D'où :
m = -2.5*log(éclat) + constante (loi de Pogson) où éclat = intensité lumineuse
Le problème est que les détecteur de lumière sont sensible au différentes longueurs d'ondes et que l' atmosphère terrestre ne laisse passer qu'une parie de la lumière provenant des étoiles. Donc les astronomes utilisent l'adjectif bolométriques ( bol ) pour désigner cette magnitude mesurée par un détecteur idéal libre d'observer parfaitement toutes les longueurs d'ondes au-dessus de l'atmosphère.
mbol(Sirius) = -2.06